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Les petites amies d'Annie
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27 février 2008

SEANCE DE DECEMBRE 2005

Robert_des_noms_propres

LE CHOIX DE POWERMATE : Robert des noms propres d'Amélie Nothomb

Amélie Nothomb fait partie de mes auteurs fétiches. Elle est d'ailleurs la seule auteur contemporain à me plaire parce qu'elle a ce mélange d'humour ironique à la Flaubert et de qualité de récit hérité d'un de ses "maîtres", le japonais Yukio Mishima. Je pars donc avec un bon a priori et j'envisage de faire découvrir cette perle à mes camarades. Pourquoi celui-ci et pas un autre? Parce que Robert des noms propres raconte la vie de la chanteuse RoBert pour laquelle Amélie Nothomb a joué les paroliers. Je voyais un intérêt original dans ce double échange: l'une écrivait des paroles pour un album intitulé Celle qui tue, l'autre chantait la mise à mort de l'écrivain, mise en scène dans le présent roman. Las! J'ai nettement moins apprécié ce livre à sa deuxième lecture. Pourquoi? Le sentiment de déjà vu? Peut-être... Le manque d'originalité du sujet somme toute banal? On en a vu d'autres... Alors quoi? Est-ce que les romans d'Amélie Nothomb ne se lisent qu'une fois? Suis, comme elle le dit, un "lecteur grenouille" qui reste étanche aux subtilités de sa plume? J'adore le style Nothomb, mais je dois avouer que ses productions me paraissent inégales.

POWERMATE

Attention, attention, je vais encore être méchant ! Bon, j'avais prévu de lire du Amélie Nothomb, même si je lis très peu d'auteurs francophones, surtout contemporains. Je n'aurais pas choisi ce titre spontanément mais, du coup, je ne sais pas si j'en lirai un autre un jour. A mes yeux, cette histoire n'a aucun intérêt. En plus, comment dire... Nothomb se regarde écrire. Les ficelles sont trop grosses. Un truc qui m'a particulièrement agacé c'est le fait de ponctuer, de ci de là, les phrases avec des mots rares histoire de. Cela doit faire genre "j'ai un style". Le souci, c'est que cela manque de subtilité. Quant à la fin, elle est bâclée et fait pschit. La littérature éventée, très peu pour moi.

LOVEY DOVEY

Lovey Dovey est un peu dur avec cette chère Amélie. En effet, l'histoire n'a aucun intérêt quand on est habitué aux romans du style XIXe siècle avec un déroulement narratif et, surtout, une conclusion dont on peut tirer une morale. Mais, tout comme d'ailleurs les nouvelles de Murakami proposées par l'Apothicaire, la caractéristique d'un style étranger est de déroger aux principes européen du genre. Amélie Nothomb a pour maître à écrire le grand Yukio Mishima, célèbre auteur japonais. Elle a, de plus, grandi en Chine et au Japon puis travaillé au Japon (rêvant de devenir nippone). Sa fascination se traduit, entre autre, dans le mimétisme littéraire. Les romans de Nothomb sont un mélange du réalisme européen (des tranches de vie documentées, parfois des chroniques du quotidien), teinté de féérie de comptoir, avec le style asiatique du parcours initiatique, sans vrai début, sans vrai fin. Tout dans l'ouverture...

POWERMATE

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