SEANCE DE JANVIER 2007

LE CHOIX DE BEALALA : Le silmarillion de J.R.R. Tolkien

Tolkien est réputé pour être un auteur très difficile... Je le confirme qui n'ai lu que 30 pages de ce livre. Honte à moi! mais je n'arrivais pas à retenir l'ensemble des personnages ni à m'intéresser à leur histoire. Pardon donc pour ce crime de lèse-légende

POWERMATE

Comme c'est moi qui l'avait proposé je me suis forcée à le lire jusqu'au bout. J'ai mis un mois à lire le début. Je ne comprenais rien. Les personnages arrivent tous les uns après les autres comme un défilé de mode et en plus ils ont plusieurs noms ! Les actions vont beaucoup trop vite et puis soudain... les histoires des personnages s'enchaînent beaucoup moins rapidement. On apprend à les connaître et alors ça devient passionnant. J'ai lu la deuxième moitié en une semaine. Et puis ce qui m'a fait rire à la fin c'est le résumé du Seigneur des anneaux en... trois pages !

BÉALALA

Je n'ai jamais lu de fantasy (ado, je lisais plutôt du fantastique) et avais déjà échoué face au Seigneur des anneaux. Autant dire que je n'étais pas très optimiste quant au Silmarillion. Eh bien, mes doutes se sont confirmés, puisque je n'ai du lire qu'une trentaine de pages. Je n'arrivais pas à me concentrer et rien n'y a fait. Je ne pense pas être fait pour ce genre littéraire ou pour ce style tout au moins.

LOVEY DOVEY

L'univers de Tolkien m'a toujours passionné. Aujourd'hui encore je suis impressionné par son inventivité, par la richesse de l'espace-temps qu'il a créé. Son oeuvre monumentale raconte l'histoire de nombreux peuples (elfes, humains, etc.) sur plusieurs milliers d'années : c'est en partie pour celà quelle n'est pas toujours facile d'accès. Le Silmarillion est le récit des Jours Anciens : il décrit la création de l'univers de Tolkien et les guerres entre les Elfes, les Hommes, les Nains et les forces du Mal qui se sont déroulées bien avant les événements du Seigneur des Anneaux. Publié après la mort de l'auteur, c'est un recueil de différents textes ecrits sur plus de cinquante ans, d'où des problèmes de cohérence et d'homogénéité de style qui peuvent rebuter. Le début est très poétique mais l'ensemble est assez indigeste et des cartes seraient les bienvenues pour suivre plus aisément le cours de l'histoire. A réserver aux initiés, donc.

L'APOTHICAIRE